Dossiers Particuliers

Vive un vrai ministère de la mer pour traiter réellement les urgences climatiques !


A l’heure ou un nouveau gouvernement va être formé, saisissons cette opportunité pour créer un vrai ministère de la mer. L’urgence climatique entraîne des conséquences fortes sur l’écosystème maritime et nécessite une gestion forte pilotée d’une seule main.

Quelques exemples et leurs conséquences pourraient illustrer celles-ci :
La montée du niveau de la mer crée un déplacement du trait de côte.

Cela entraine de nombreuses conséquences notamment sur les infrastructures comme les routes de bord de mer et leurs équipements d’eaux usées, d’eau potable, etc.

Cela va impacter les investissements des communes en bord de mer de manière significative. Ensuite, les habitations construites et les terrains en bord de mer sont à risques de destruction et d’inondation en trainant des pertes pécuniaires importantes et des situations parfois dramatiques pour certains centres villes qui pourraient disparaitre.

L’augmentation du niveau de la mer met également en danger des infrastructures portuaires. Lors de grandes marées et par vent un peu fort, les vagues déferlantes au-dessus des digues et jetées détruisent certains équipements et vont jusqu’à couler ou endommager des bateaux aux quais. Cela entraine pour les pécheurs et les plaisanciers des pertes financières ou des réparations couteuses. Certains organismes ont chiffré l’impact de cette augmentation du niveau de la mer à 150 milliards.

Donc, l’augmentation du niveau de la mer, qui est déjà palpable, a des impacts dramatiques qui iront en s’accroissant avec cette augmentation.

Or aujourd’hui, la responsabilité des actions à mettre en place tant au niveau national que local est reparti entre plusieurs ministères : écologie et transition énergétique, transports, intérieur, équipements, etc. Par ailleurs les préfets maritimes et terrestre sont aussi très concernés. Il y a bien la coordination du Secrétaire d’Etat à la mer mais sans troupe ni administration celui-ci ne peut que constater les blocages entre les administrations.

Les associations de pêcheurs, d’industriels, de navigateurs et de plaisanciers sont assez désemparés face à une administration éclatée face aux problématiques posées notamment par l’enjeu climatique marin. Par ailleurs, n’est-il pas ironique, voire totalement déplacé, que les ports soient administrés par un code dit des transports, principalement basé sur les transports terrestres ?

Il est temps et l’opportunité d’un nouveau gouvernement doit la saisir pour affronter avec rigueur et détermination les conséquences du changement
climatique.

Est-il aussi nécessaire de rappeler la chance que la France a du point de vue maritime ?

• trois façades maritimes d’exception, incomparables en Europe,
• un leadership de nos champions mondiaux, notamment dans la
construction navale, le génie océanique, le transport maritime, etc.
• Comment un secteur économique si critique pour de nombreuses régions et industries ne puissent pas gérer leurs questions avec un interlocuteur dument mandaté ?

Faisons preuve de bon sens, et, d’un peu de courage faire face activement à ces enjeux !

Vive un vrai ministère de la mer


Bertrand Lavayssiere
Président
UNAN Pays de la Loire

DROITS ANNUELS DE FRANCISATION ET DE NAVIGATION

Comment estimer votre DAFN ? (Nouvelle publication de l’UNAN) 

Rappel : Les navires francisés doivent payer chaque année un droit de francisation et de navigation, calculé sur la longueur de coque et la puissance administrative des moteurs.
L’article 224 du Code des douanes prévoit à partir de 2019 un gel de l’abattement pour vétusté appliqué au droit de francisation et de navigation.
Voici comment le calculer…                     

Consulter le guide en ligne

DAFN : les abattements pour vétusté gelés…

Gel des abattements du DAFN : la réponse de la Douane

Résultat enquête carburant dans le golfe

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